La mammographie est un outil de dépistage incontournable pour détecter d’éventuelles anomalies au niveau des seins. C’est un examen non invasif (pas d’injection de produit), mais parfois un peu douloureux. Alors, comment arriver détendue au cabinet de radiologie ? Quelles huiles essentielles choisir pour se relaxer et comment les utiliser avant une mammographie ?
Mammographie : pourquoi recourir à l’aromathérapie ?
La mammographie consiste en une radiographie des seins et permet de détecter d’éventuelles anomalies pouvant évoquer notamment un cancer du sein (initial ou en récidive). Parfois réalisée un peu brusquement, elle peut faire mal pendant les quelques minutes que dure l’examen médical. Mais, l’anxiété qu’elle génère est plutôt liée à une inquiétude plus profonde, parfois non consciente ou non dite, d’un diagnostic de maladie cancéreuse. Quelle que soit la probabilité d’un résultat médical « positif », c’est-à-dire évoquant la présence de tissus cancéreux, recourir à l’aromathérapie dans ce contexte, via l’olfaction d’huiles essentielles, peut rassurer et soulager avant ou après une mammographie.
Huiles essentielles et anxiété, peurs avant l’examen médical
L’huile essentielle de référence est celle de Camomille romaine. Elle calme, apaise et fait retomber la pression. Les nœuds dans le ventre se dénouent et elle combat cette appréhension d’un geste médical qui fait peur. L’huile essentielle de Lavande fine calme l’anxiété et l’essence d’Orange douce relaxe et apporte une touche de légèreté. Un mélange bien dosé de ces trois huiles essentielles peut être déposé sur la mèche vierge d’un stick olfactif. Respirer ses effluves, à la demande, dans les jours et moments qui précèdent la mammographie et juste après l’examen, en attendant les résultats. Procéder ainsi à de longues inspirations profondes contribue aussi à se détendre.
Stick pré-examen médical
| HE Camomille romaine, Chamaemelum nobilis | 3 gouttes |
| HE Lavande fine, Lavandula angustifolia | 4 gouttes |
| Ess. Orange douce, Citrus sinensis | 8 gouttes |
Huiles essentielles à l’annonce d’un diagnostic
Si l’annonce du diagnostic évoque un potentiel cancer du sein, il est possible de faire alors un ou deux autre(s) stick(s), à base d’huiles essentielles calmantes et réconfortantes. Elles vont permettre de prendre un peu de hauteur, tout en restant bien ancré. Et, leurs différentes fragrances vont contribuer à dissiper l’angoisse et à garder la sérénité nécessaire pour aborder la suite du parcours thérapeutique. Avoir son stick à portée de main, s’en faire un « allié » et le respirer à chaque moment délicat contribue à garder le cap.
Sticks post-examen médical
| HE Marjolaine à coquilles, Origanum majorana | 3 gouttes |
| HE Bois de Hô, Cinnamomum camphora CT linalol | 8 gouttes |
| HE Ylang ylang, Cananga odorata | 4 gouttes |
et/ou
| HE Angélique, Angelica archangelica | 3 gouttes |
| HE Carotte, Daucus carotta | 5 gouttes |
| Ess. Orange douce, Citrus sinensis | 7 gouttes |
Huiles essentielles et plaisir olfactif
Il est primordial que les odeurs respirées apportent du plaisir. Si ce n’est pas le cas, il faut modifier la formulation du ou des stick(s). La sensation de plaisir contribue au bien-être, si nécessaire dans ces contextes. Ce que nous respirons nous met directement en lien avec nos émotions et notre mémoire. Apprécier ce que l’on sent, se remémorer de bons souvenirs peut apporter joie, apaisement et bien-être.
Une séance d’olfactologie est parfois indispensable pour personnaliser le choix d’huiles essentielles, l’adapter au mieux à l’état émotionnel du moment et découvrir comment bien respirer ces odeurs à la fois intenses et si délicates. Et, c’est aussi une façon de s’offrir un moment pour soi.
Remarques :
-La respiration du stick peut se faire à la demande. En général, il est conseillé de l’utiliser quatre à cinq fois dans la journée, en prenant quatre à cinq grandes inspirations profondes à chaque fois.
-L’olfaction d’huiles essentielles est contre-indiquée dans certains contextes de santé (notamment épilepsie et asthme). A pratiquer uniquement sur les recommandations d’un professionnel de santé formé à cette méthode.
